samedi 13 juillet 2013

Après l'Orage

Ce matin, j'étais lancée pour commencée un dossier Suikoden. Puis je me suis dis que j'avais promis les focus pour : The Gorgeous Mission, Le syndrome du tournesol, Après l'Orage et Your story I have known. Et... j'me suis dis qu'il fallait les faire... Mais je veux parler de Suikodeeeeeeen T_T.
Bon, autant faire vite les focus, comme ça, un peu comme une récompense, je pourrais parler de Suiko ♥!

Même si ça fait plus longtemps que je vous ai parlé de The Gorgeous Mission, je n'ai pas l'histoire en tête, donc je pars vers Après l'Orage, de Shoko Hidaka, sortit chez Taifu (mais ça je vous l'ai dit dans plusieurs articles!). Bonne nouvelle! Il est considéré comme un Taifu Classique, donc son prix est de 5,95€ (en France, rajouté peut-être 30cent pour BE, mais c'est le prix sur point manga).


Petit message pour vous dire, et peut-être rappeler que, lors de ma jeunesse, le prix NORMAL était de 6€, et on pouvait encore en trouver à 5€, alors que maintenant le prix normal est de 8€, et on met en avant l'argument du 6€.
Je suis déception.
 
Bon, revenons à nos moutons. Après l'Orage raconte l'histoire de Sakaki, qui est... vendeur de meubles? Décorateur d'intérieur? Bref, un truc dans le genre, et qui va rencontrer Okada, exactement son type de mec, lors d'une soirée alcool pour le boulot, comme le font si souvent les Japonais.
Les deux hommes s'entendent très vite, et décident de continuer cette soirée de leur côté. Ils font la tournée des bars. Sachant qu'Okada est hétéro, Sakaki ne se fait pas d'illusion. Il se réveille alors chez son nouvel ami, ayant trop bu lors de la soirée précédente. Okada à ensuite le bon goût de lui dire : "Tu es un peu éfféminé, Sakaki. J'avais un pote à l'unif qui était comme ça, et il était gay".
Les deux hommes vont se fréquenter, pour le travail comme en privé, et vont se rapprocher.
 
Shonen-aï ou Yaoi? J'ai du mal à différencier les deux. Pour moi, le shonen-aï devrait être platonique, tout au plus un bisous. Sauf qu'un manga où les protagonistes le font mais dans lequel on ne voit rien n'est pas pour moi un Yaoi. Même pas un Yaoi soft. Dons, pour moi, ce manga est un shonen-aï. (Tout ce que l'on voit, c'est Sakaki who pinch Okada's nipple. Youhou.)
Mais c'est un shonen-aï qui vaut le coup d'être lu, car je le trouve très réaliste. Aucun Prince Arabe qui vient emporté un jouvenceau, pas de démon qui va hanter un jouvenceau, non, deux hommes qui vont se connaître dans le milieu du travail, l'hétéro qui va avoir des problèmes pour réaliser ses sentiments, mais loin du cliché fleur bleu "Qu'est-ce qui se passe? Je l'aime? Non, ce n'est pas bien, nous sommes... deux hommes...". Non, ce n'est pas ça. Et c'est d'autant mieux.
 
A noter aussi un rôle féminin assez important : l'employée d'Okada, qui va flasher sur Sakaki, mais qui va aussi aider son boss. Un personnage féminin pas chiant, plutôt cool même, et qui n'a pas d'obsession pour un des deux hommes. Ça, ça méritera un point bonus tiens.
 
Côté dessin, ils sont bien. Je n'ai eu aucune case où je me disais : "Tiens, elle s'est pas rendu compte qu'il y avait un problème de proportion/ qu'elle a très mal dessiner/ autre". Ce qui m'est arrivé plusieurs fois par exemple, dans la série des Prince/King/Pirate/Butler's Game.
 
 
Bon, même en voulant aller vite, quand vous avez un bon manga, vous avez quand même pas mal de choses à dire. Et voici...



La Note :
Dessin : 8
Histoire : 9
Réalisme : 8.5
Avis Personnel : 9
Total : 34.5
+1 : un rôle féminin pas chiant


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